Personne contact harcèlement

Depuis 2021, L’Hénallux a désigné un “référent harcèlement” désormais appelée par l’administration de l’enseignement supérieur “Personne Contact Harcèlement (PCH)”. Cette personne a pour mission d'être en première ligne aux contacts des victimes de violences, de rencontrer les acteurs de terrain ainsi que de soutenir la mise en œuvre de la politique face aux harcèlement/violences/discrimination. 

Cette politique s’inscrit directement dans l’application des circulaire 8256 (2021) et 9037 (2023), des recommandations de l’études Behaves, des groupes de travail organisés par l’ARES ainsi que du plan d’action proposé en avril 2025 par l’administration de l’enseignement supérieur au Cabinet de Madame la Ministre Degryse. Ceci, afin que les établissements puissent assurer les trois missions suivantes :

Information :  

•  Informer adéquatement les victimes (et auteurs) des législations et services d’aide existants, via un point de contact identifié au sein de l’établissement  

• Diffuser l’information présentée par la présente circulaire auprès des étudiants (via un affichage, sites web, réseaux sociaux, cercles étudiants, etc.)   

Prévention et sensibilisation :  

• Inscrire la lutte contre le harcèlement, les discriminations et les violences sexistes et sexuelles au sein du règlement général des études 

• Assurer des actions de prévention et de sensibilisation à destination des publics visés  

 Formation :  

• Assurer la formation des enseignants et autres membres du personnel 

• Assurer la formation des étudiants (via les cercles, etc.)   

La principale mission du point de contact consiste à informer adéquatement les victimes, auteurs et témoins des législations et services d’aide existants et mis à leur disposition. Les points de contact sont bien souvent la première porte à laquelle vont frapper des victimes, voire des auteurs, en détresse, vivant de délicates situations de violences, ou de harcèlement sexistes ou discriminatoires. S’il revient aux points de contact d’orienter au mieux ces personnes, il ne leur revient cependant pas de traiter des situations de violence, de qualifier des faits ou de juger de leur véracité. Cette mission revient aux autorités judiciaires.  Il ne revient pas non plus aux points de contact d’accompagner les victimes, voire les auteurs, au jour le jour (circulaire 9037). 

L’Hénallux attend également du PCH de pouvoir soutenir la Haute Ecole dans les actions de prévention et de sensibilisation face à la lutte contre le harcèlement/les violences et les discriminations. Notamment dans l’initiation et le suivi du projet “étudiant soutien” sur l’ensemble des départements de la haute école. Le PCH aura pour mission de veiller à la mise en œuvre des recommandations de l’étude Behaves et des propositions d’actions en faveur de la lutte contre le harcèlement (DGESVR, avril 2025) 

Notes sur les requis